En quoi consiste le programme Dream ?
C'est le traitement gratuit du sida. C'est un programme � approche globale pour soigner le sida en Afrique. Nous avons un programme sur toute l'Afrique occidentale et si tout va bien, nous commencerons bient�t avec la C�te d'Ivoire. Mais nous avons une approche novatrice incluant les trith�rapies antir�trovirales et du choix des pays � faibles revenus.
Et fonctionne-t-il ?
Ce programme est en fait le montage d'un laboratoire de biologie mol�culaire avec un volet nutritionnel parce qu'il faut accoupler ces deux choses.
O� �tes-vous op�rationnels en Afrique ?
Nous sommes d�j� au Mozambique, en Tanzanie, au Malawi, en Guin�e Bissau et Guin�e Conakry. Nous projetons la C�te d'Ivoire, le Cameroun et autres.
Quels sont les crit�res de choix des pays ?
C'est d'abord la viabilit�. C'est-�-dire les autorisations d'op�rer. Avec la C�te d'Ivoire, nous avons d�j� pris contact avec les autorit�s. Il n'y a pas de probl�me particulier. Il nous reste � r�unir les fonds n�cessaires.
Le cas de la C�te d'Ivoire devrait vous pr�occuper � cause du taux tr�s �lev�.
C'est �lev�. Mais pas le plus fort. En Afrique occidentale, il y a des pays dont les chiffres ne sont pas clairs. La C�te d'Ivoire a ses donn�es. Cependant la zone la plus touch�e est l'Afrique australe.
Une id�e du temps d'attente pour la C�te d'Ivoire ?
Nous pensons que d'ici deux ans, nous pouvons �tre en C�te d'Ivoire. Il faut dire aussi que tout d�pend de la situation s�curitaire dans ce pays. Ce d�lai peut �tre r�duit si le d�sarmement se fait vite.
Dans les pays o� vous �tes d�j� implant�s, quelles sont les actions concr�tes que vous avez men�es ?
Nous faisons les soins � domicile. Nous avons contribu� � la naissance de plus de mille enfants non infect�s de m�res s�ropositives. Nous avons 20 mille personnes sous traitement.
Etes-vous satisfaits du comportement des patients par rapport au suivi des traitements ?
Au contraire de ce nous pensions en Europe, le traitement est bien suivi. En Afrique, nous avons les meilleures donn�es dans l'application du protocole qu'ici.
Qu'attendez-vous de la communaut� internationale ?
En ce qui concerne la C�te d'Ivoire, nous suivons attentivement le processus de retour � la paix qui doit contribuer � la r�unification du pays. Nous esp�rons que la communaut� internationale doit continuer d'accompagner ce pays afin que nous nous mettions au travail dans ce pays o� nous sommes implant�s depuis 1989 avec beaucoup d'actions pour les pauvres, les enfants de la rue et les enfants en difficult� dans les prisons.
Quels sont les objectifs de cette journ�e � Italia-Africa 2005?
Nous voulons � travers cette conf�rence internationale faire le point de nos activit�s en Afrique et penser � leur g�n�ralisation vers d'autres pays.
Sylvain Doua Gouly
|