Comunità di S.Egidio


 

12/10/2006

RELIGION
Bxl-Toussaint dans les starting-blocks

 

La hi�rarchie eccl�siale confirme : tout est fin pr�t pour Bruxelles-Toussaint. Evang�lisation et humanisation seront au coeur d'une semaine d'animations.

A un peu plus de deux semaines du d�but de Bruxelles-Toussaint 2006, le comit� d'organisation et les responsables eccl�siaux ont confirm� que tout �tait fin pr�t dans la capitale pour accueillir cet �v�nement spiritualo-soci�tal d'envergure qui n'eut sans doute d'�gal que les deux visites du pape Jean-Paul II en 1985 et en 1995. Objectif de la semaine d'activit�s orantes et autres du 28 octobre au 5 novembre ? Comme l'ont expliqu�, mercredi, le cardinal Godfried Danneels et l'�v�que de la capitale, Mgr Jozef De Kesel, "l'Eglise catholique s'efforcera de se rendre plus visible dans le paysage bruxellois et de mieux mettre en lumi�re le r�le des chr�tiens � cette n�cessaire humanisation". Le mot est l�ch� : tout en insistant sur le fait que les catholiques ne doivent plus craindre de mettre en avant leurs convictions dans une soci�t� de plus en plus plurielle o� le catholicisme ne domine plus mais o� il garde incontestablement sa place comme h�raut des valeurs �vang�liques, l'Eglise a le droit sinon le devoir de participer � l'humanisation d'une soci�t� en proie aux d�rives du mat�rialisme et d'un capitalisme de moins en moins soucieux des plus d�munis. Sans arrogance, les catholiques de Bruxelles - et par extension de Belgique "car le pays est tellement petit que tout le monde est finalement concern�" - vont r�fl�chir sur leur place dans la soci�t� avec de grands t�moins � la basilique de Koekelberg. Pendant cinq matin�es successives, ils pourront se confronter aux visions du fondateur de Sant'Egidio, Andrea Riccardi, de l'ancien ma�tre des Dominicains, Timothy Radcliffe, de la Burundaise, Marguerite Barankitse, du P�re Nicolas Buttet qui est pass� de la politique au service � la religion en Suisse et, "last but not least", du P�re Enzo Bianchi, le prieur de la communaut� de Bose en Italie. Des expos�s qui se doubleront de t�moignages avant de se poursuivre par des ateliers dans des �coles autour de la basilique. Parall�lement, il y aura quatre tables rondes avec des acteurs de la soci�t� civile qui lieront les r�alit�s d'une grande ville comme Bruxelles aux dimensions de la foi.

Mais l'approche sera aussi politique et sociale. A c�t� de ces rendez-vous de r�flexion, il y aura un vaste programme d'animations culturelles pour tous les �ges. Les jeunes seront particuli�rement de la f�te avec des concerts tant pr�s du Vismet (place Sainte-Catherine) que du palais royal. Mais la pr�sence religieuse dans une grande ville est forc�ment aussi culturelle : c'est pourquoi, il y aura plusieurs concerts classiques � la basilique et � la cath�drale o� l'on oscillera entre les grands compositeurs classiques et les auteurs d'aujourd'hui comme Arvo Part ou Andr� Gouze dont la "Cantate de l'Apocalypse" ouvrira la semaine. Le cin�ma sera aussi de la f�te avec un festival "Cin�mas et spiritualit�" au Flagey alors que la grande com�dienne Jacqueline Bir a accept� de rejouer quatre fois "Oscar et la Dame rose" d'Eric-Emmanuel Schmitt au Vaudeville. La place de la Monnaie se muera, elle, en haut-lieu biblique avec une exposition sur l'Ancien et le Nouveau Testament. Le fruit d'une collaboration oecum�nique. Reste � dire que Bruxelles-Toussaint 2006 ne n�gligera pas la dimension de la pri�re. Toujours pour tous les �ges : il y aura une veill�e de r�conciliation � la cath�drale le 3 novembre avec la participation du Fr�re Aloys de Taiz� mais l'on pourra aussi v�n�rer des reliques de Sainte Th�r�se de Lisieux au Sablon. Bref, Bruxelles sera plus que jamais branch�e sur la foi autour de la Toussaint�

Christian Laporte