05/09/2007

Comite d'evaluation et d'accompagnement - Pour une impulsion d�cisive de l'accord interivoirien

Le Comit� d'�valuation et d'accompagnement (CEA) de l'accord politique interivoirien a tenu sa 2e session le mardi 4 septembre dernier � Ouagadougou sous la pr�sidence du facilitateur, le pr�sident du Faso, Blaise Compaor�.

Les discussions, auxquelles ont �t� associ�s les membres de l'organe consultatif international, ont port� sur plusieurs questions d'importance comme les audiences foraines, la s�curit� du Premier ministre ivoirien, et les grades militaires.

Apr�s le 11 mai 2007, les acteurs politiques ivoiriens se sont retrouv�s au sein du CEA pour �valuer le suivi de l'accord de paix.

Avant la session proprement dite, le facilitateur Blaise Compaor� a rencontr� les d�l�gations du pouvoir et des Forces nouvelles conduites respectivement par D�sir� Tagro et Louis Dacoury Tabley. Pour la premi�re fois, l'organe consultatif international, ent�rin� par le Conseil de s�curit� de l'ONU le 16 juillet dernier avec la r�solution 1765, a particip� aux travaux du CEA. Cette structure regroupe le repr�sentant sp�cial du secr�taire g�n�ral de l'ONU, le coordonnateur r�sident du PNUD, et les d�l�gu�s de la Banque mondiale, du FMI, de l'Union europ�enne, de l'Union africaine, de la BAD, de la CEDEAO, de la France et de la communaut� San Egidio. Une pr�sence qui a �t� salu�e par Blaise Compaor� � l'ouverture des travaux. Le pr�sident du Faso est d'ailleurs "convaincu qu'ils apporteront une contribution de qualit� � l'aboutissement du processus de paix en C�te d'Ivoire".

A ce propos, il a poursuivi en relevant les avanc�es significatives enregistr�es depuis la premi�re r�union du Conseil permanent de concertation (CPC) en juin dernier, � Yamoussoukro. Blaise Compaor� pense � ce sujet que les diff�rentes parties ivoiriennes montrent de la d�termination. Cependant, le facilitateur a affirm� qu'une veille constante devait �tre maintenue sur les engagements. Pour lui, les r�sultats encourageants ne doivent pas faire oublier les difficult�s qui se dressent sur le chemin de la paix, et notamment l'organisation d'�lections libres, transparentes et d�mocratiques. C'est pourquoi Blaise Compaor� pense que l'accord de Ouagadougou a besoin d'un coup d'acc�l�rateur. Ainsi, plusieurs questions cruciales ont �t� discut�es lors de la 2e r�union du CEA.

Il s'agit, entre autres, du mode op�ratoire des audiences foraines et de leur s�curisation, de l'acceptation et du red�ploiement des sous-pr�fets, de la s�curit� du Premier ministre ivoirien, des grades militaires, etc. Des questions d'importance dont la clarification permettrait de contribuer � l'aboutissement du processus de paix. Le Premier ministre ivoirien, Guillaume Soro, est arriv� dans l'apr�s-midi du mardi 4 septembre pour prendre part aux discussions du Comit� d'�valuation et d'accompagnement (CEA).

Dayang-Ne-Wend� P. Silga