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12 Septembre 2011 09:00 | Künstlerhaus am Lenbachplatz, Clubräume

Ville et globalisation, Kpakilé FELEMOU



Kpakilé Félémou


Communauté de Sant’Egidio, Guinée Conakry

Introduction
« La ville, lieux de rencontre à l’ère de la Globalisation », ce sujet, nous le savons est  parmi les grands thèmes d’actualité.
Dans la Bible la ville, à travers le mythe de Babel (Genèse 11,1-9), se pose aussi directement (avec la diversité des langues) la grande question des conditions de l'altérité et du vivre ensemble. C'est en cela alors que la ville est défiée à devenir "creuset d'humanité". Justement dans ce panel il me semble que la problématique est: comment la ville d’aujourd’hui peut éviter d’être une sorte de « Babel », homologuée et confuse à la fois, pour répondre à sa vocation d’origine d’être creuset d’humanité ? C'est-à-dire être un lieu pour tous, un lieu de communication, un lieu où vivent égaux -en droits et en devoirs- gens de langues de cultures et de conditions différentes ?
Nous sommes dans un monde globalisé (ou mondialisé), la globalisation est un concept très vaste, mais la majorité des gens retient surtout son aspect économique. Aujourd’hui nous regardons nos villes à travers le prisme de la globalisation, c’est à dire en tenant compte de la vitesse super accéléré des informations et des échanges de tout genre, ainsi que leur conséquence sur le plan humain. La vitesse avec laquelle les événements se transmettent d’un pays ou d’un continent à l’autre, ont dépassé totalement tous les modèles de politique de gestion de la cité et même des pays. La connaissance des droits civiques ne sont plus l’apanage des seuls experts et dirigeants politiques. Nous sommes tout à fait conscients que le monde est devenu un « village planétaire » et la majorité des hommes et des femmes vit désormais en milieux urbain.
Une ville injuste
Mais est ce au tant dire que le bonheur est arrivé pour tous ? La justice sociale est arrivée ? Non. Nous assistons au contraire à un effet redoutable: une nette augmentation de violence dans le monde. Il n’est pas exagéré de dire, que au fil des ans, nous sommes passés de la guerre froide à la violence diffuse. Partout l’usage de la violence même extrême est de plus en plus toléré. Si les données sur la pauvreté parlent d’un recul léger de la pauvreté globale, le fossé de l’inégalité entre riches et pauvres s’est approfondi. Cela se voit particulièrement en ville qui est le point d´arriver ou le passage des gens qui fuient  de la campagne ou des souffrances. L’ONU dit qu’il y´a plus de réfugiés en cette dernière décennie que jamais auparavant. En effet selon les données du HCR, le nombre de refugiés dans ses bases demdonnée dans le monde est passé de 21.871.000 en l’an 2000 à 33.924.475 au 31/12/2010. Une augmentation de 55,11%. Et la majorité est en Afrique. Nous constatons dans nos villes une augmentation continue du nombre de quémandeurs, des sans abris,  des victimes de l’alcool et du suicide. Ce sont là des signes d’un monde qui accumule certes de l’argent mais qui vit mal. Il y’ a donc quelque chose qui ne fonctionne pas.
Les villes en Afrique
A Sant ’Egidio notre constat est celui du terrain. En Europe nous avons assisté au cours des deux dernières décennies à l’émergene de nouvelles formes de pauvreté, celle des personnes âgées, des immigrés, des sans domicile, les gitans par exemple. Mais le problème existe maintenant aussi en Afrique. La solidarité légendaire africaine a disparu des villes africaines. C’est de cela que je voudrais vous parler. Depuis plus de 20 ans la Communauté de Sant’Egidio évolue sur le continent africain, nous y sommes dans plus de 30 pays, fortement enracinée dans les universités, écoles techniques, lycées et collèges, cette présence est très significative. Nous avons constaté que la jeunesse africaine n’est pas seulement faite de gens qui veulent fuir vers l’Occident, car tous nos services aux pauvres sont bien tenus par des membres bénévoles africains de Sant’Egidio, qui ont trouvé dans ces services un amour pour leur pays et une raison noble pour y rester. En suite cette présence démontre la volonté de cette jeunesse de changer le visage de leurs villes et pays. Plus de 15 mille personnes en grande majorité des jeunes, pour ne parler que de ceux qui participent jour après jours à la prière et aux rencontres en Afrique. Au delà de ces membres directes, il y a une auréole d’amis suscités partout, en Afrique et au delà.
Dans nombreuses villes africaines surpeuplées de jeunes gens en provenance des zones rurales, nous suscitons le contact, le dialogue avec tous par l’amitié et nombreux services au profit des couches vulnérables. Ce travail dans la ville est surtout un engagement pour le vivre ensemble et contre la violence diffuse. En Cote d’ivoire, par exemple, pendant la crise, la communauté de Sant’Egidio a été appelée par les jeunes du quartier KOUMASSI à Abidjan, à mener une réconciliation entre les habitants qui étaient divisés en deux groupes,  l’un pour le Président  Ouattara et l’autre pour l’ex Président  Gbagbo.  La Communauté a réussi par le dialogue à trouver une solution et mettre fin aux rumeurs qui racontaient  que chaque groupe était armé par son leader pour attaquer au moment opportun. Cela a bien marché , car pendant la crise post électorale , Koumassi a été moins touché alors que par le passé c’est les quartiers d’ Abidjan qui avait  enregistré les premiers morts.
Quelle est la réponse de Sant’Egidio ?
Sant ‘Egidio dans chaque ville où elle se trouve a un engagement, non pas seulement apporter le nécessaire dont les marginalisés ont besoin, mais organiser des conférences, débats  pour donner une âme à la ville, appeler plus de personnes et d’organisations à s’engager pour le droit de ces personnes auprès des décideurs, etres des benevoles pour la paix. Le problème de la ville est aussi culturel. Aujourd’hui c’est la mentalité citoyenne qui doit changer, evoluer vers la culture de la gratuité et du vivre ensemble. Si la gratuité meurt totalement, la violence prendra sa place car la cité n’aura plus d’âme. La violence dans les villes est toujours le fruit de longues frustrations et incompréhensions. Notre société contemporaine à tendance à interpréter la question de la violence seulement sur le plan économique ou sécuritaire. La violence peut avoir plusieurs motivations mais,elle est essentiellement une question qui touche la cohabitation civique.
Nous croyons qu’il faut humaniser toute la vie, mettre la compassion dans les jugements des uns et des autres ce qui ne veut pas dire ni faiblesse, ni indulgence, il faut qu’en tout la vie humaine soit la priorité avant notre passion. L’humanisation de nos villes qu’elles soient africaines ou ailleurs dans le monde, passe par l’humanisation des personnes. En commençant par les derniers. La prison en Afrique par exemple est un lieu qui demande l’humanisation, les lieux de regroupement d’immigrés en occident demandent d’être humanisés. Servir les pauvres est une école d’humanisation pour le pauvres et pour qui participe à ce service. L'Évangile parle dans la ville et parle à la vie des jeunes et des moins jeunes. Des gens qui ont souvent nombreuses interrogations mais ne trouvent personne avec qui les partager. La solidarité que l'Évangile suscite est un pont qui unit tous, riches pauvres, étrangers et autochtones. Quand un monde est aussi accéléré comme le notre, quand on a la sensation d’être hyper informé comme aujourd’hui, lorsque les villes sont en proie à de grandes violences comme nous avons connu à Abidjan et ailleurs, la prière n’est pas une moindre orientation et l'Évangile se différencie des bruits et des rumeurs. 
Conclusion Nous remarquons une accélération des relations, le voyage est devenu une donnée importante de notre époque, l'immigration a changé de caractère. La conséquence immédiate est le contacte physique, le métissage culturel de chaque ville, de chaque peuple ou nation. C’est peine perdue d’aspirer maintenant  à une pureté ethnique ou culturelle sur son territoire national. Les villes sont partout un lieu de rencontre et de brassage. Pour cela « vivre ensemble » est notre destinée, et peut constituer une véritable alternative à toute culture de méfiance et d’opposition systématique. Pour y arriver, elle doit être promue par l’éducation des peuples en mettant un accent particulier sur les plus jeunes, comme destinataires d’éducation à la coexistence pacifique.


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