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Droits de l'homme en Iran: l'UE attend du "concret" de T�h�ran

 TEHERAN  - L'Union europ�enne (UE) attend de l'Iran des mesures "concr�tes" pour que leur dialogue commercial et politique aboutisse: qu'il abroge d�finitivement la lapidation, donne libre acc�s aux inspections de l'Onu sur les droits de l'Homme et le nucl�aire, ou aide � la paix au Proche-Orient.

 C'est le message que le commissaire europ�en aux Relations ext�rieures, Chris Patten, a r�p�t� au cours de sa visite en Iran, entam�e lundi et qui s'est achev�e mercredi.

 Tout en soulignant l'int�r�t que les deux parties ont au dialogue, M. Patten a dit mercredi que l'Iran entrait "dans une nouvelle phase o�, pour progresser, il doit devenir plus dynamique et produire davantage de r�sultats concrets".

 Ainsi, pour les droits de l'Homme, "un arr�t d�finitif des lapidations, l'adoption d'une loi contre la torture seraient des indicateurs clairs et positifs", a-t-il expliqu� devant l'Institut des �tudes politiques et internationales.

 Les Europ�ens se sont abstenus � l'automne dernier de pr�senter une r�solution contre l'Iran � ce sujet lors de l'assembl�e g�n�rale des Nations unies, mais c'�tait pour "donner une chance � notre dialogue", a-t-il dit. "Nous serons bient�t confront�s � la m�me question � la Commission des droits de l'Homme (de l'ONU) � Gen�ve", a-t-il fait observer, sans pouvoir "pr�dire la position finale de l'UE".

 Le chef de la justice iranienne, l'ayatollah Mahmoud Hach�mi Chahroudi, a confirm� lundi � M. Patten que la lapidation, qui horrifie les Occidentaux, avait �t� remplac�e par une peine de substitution.

 Cependant, selon des sources europ�ennes, M. Patten n'a pas obtenu de r�ponse lorsqu'il a demand� si la mesure �tait d�finitive. M. Patten a aussi �voqu� la peine de mort, la torture ou encore la libert� de la presse et voudrait voir T�h�ran signer la Convention pour l'�radication de toute forme de discrimination contre les femmes (texte onusien de 1979).

 En outre, M. Patten a appel� l'Iran, qui se d�fend constamment de soutenir militairement le Hezbollah libanais et le Hamas palestinien, � "user de (son) influence aupr�s des groupes palestiniens" pour contribuer � la paix au Proche-Orient.

 Sur la question de la prolif�ration des armes, T�h�ran "enverrait un message des plus positifs" en signant davantage de conventions internationales, notamment un texte de l'Agence internationale de l'�nergie atomique (AIEA) relatif aux inspections des sites nucl�aires, a-t-il affirm�.

 Malgr� les objections am�ricaines, l'UE et T�h�ran ont entam� le 12 d�cembre � Bruxelles un dialogue commercial et politique. Tout en rejetant le terme de "condition pr�alable" qui braque les Iraniens, M. Patten a r�affirm� que des progr�s vers un accord de commerce et de coop�ration �taient "li�s" � des progr�s en mati�re politique. Il s'agit d'un "tout indissociable", a-t-il ajout�. Et des sources diplomatiques europ�ennes vont plus loin en assurant qu'il ne peut y avoir d'accord dans un domaine sans accord dans l'autre.

 L'UE attend de T�h�ran qu'il reconnaisse Isra�l, signe et applique les trait�s internationaux de non-prolif�ration, applique la r�solution 1373 des Nations unies contre le financement du terrorisme, mais aussi promeuve et d�fende les droits de l'Homme.

 Avant de quitter l'Iran, M. Patten a ouvert mercredi matin le deuxi�me tour de table des discussions en vue d'un accord commercial. Ces discussions, mercredi et jeudi, visent � d�finir les t�tes de chapitre d'un �ventuel accord, indique-t-on de source europ�enne.

 Les Iraniens, pour leur part, invoquent volontiers les sp�cificit�s de la loi coranique et refusent toute ing�rence dans leurs affaires int�rieures. Selon l'agence officielle Irna, le pr�sident Mohammad Khatami a ironis� lors de sa rencontre avec M. Patten sur le mod�le occidental des droits de l'Homme auquel, selon lui, les pays non-occidentaux sont hostiles. Il a invoqu� des consid�rations "philosophiques" pour justifier les divergences de vue.