Director of White House Office of Faith-based and Neighborhood Partnerships
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En ce jour si solennel, je ne peux pas imaginer une remarque plus appropriée que la réflexion faite dernièrement par le Président Barack Obama au Caire, en Egypte, où il a dit :
« Nous partageons tous cette terre, mais seulement pendant un court laps de temps. À nous de décider si nous voulons passer ce temps à nous concentrer sur ce qui nous sépare, ou si nous voulons rechercher un terrain d'entente afin de nous concentrer sur l'avenir que nous souhaitons pour nos enfants, et de respecter la dignité de tous les hommes.
Il est plus facile de déclencher les guerres que d’y mettre fin. Il est plus facile de blâmer autrui que de s'examiner soi-même. Il est plus facile de voir ce qui est différent chez les autres, que ce que nous avons en commun. Mais nous devons choisir le bon chemin, et pas le chemin le plus facile.
Il existe une règle que l’on retrouve au cœur de toutes les religions : celle de faire aux autres ce que nous voudrions qu’ils nous fassent.
Cette vérité transcende les nations et les peuples. C'est une croyance qui n'est pas nouvelle, qui n'est ni noire ni blanche ni basanée, qui n'est ni chrétienne ni musulmane ni juive. Une croyance qui a commencé à palpiter dans le berceau de la civilisation et qui continue de battre dans le cœur de milliards d’hommes de par le monde. C'est la foi dans l’autre …
Nous avons la faculté de construire le monde que nous voulons, à condition d’avoir le courage de prendre un nouveau départ, en gardant à l'esprit ce qui est écrit.
Le Saint Coran nous dit : « Ô hommes ! Nous vous avons créés d'un mâle et d'une femelle, et nous avons fait de vous des nations et des tribus, pour que vous vous connaissiez entre vous ».
Le Talmud nous dit : « Toute la Torah a pour but de promouvoir la paix »
La Bible nous dit : « Bienheureux les artisans de paix : ils seront appelés fils de Dieu »
Les peuples du monde peuvent vivre ensemble en paix. Nous savons que c’est là la vision de Dieu. Maintenant, cela doit être notre tâche sur terre. »
Merci, Sant’ Egidio ! Merci, Cracovie ! Que Dieu comble de bénédictions votre travail qui change la vie ! |