« Dire non à la violence », c’est le défi que les enfants de l’école de la paix et les jeunes de la paix de la Communauté de Sant'Egidio ont lancé dimanche 16 juin à Paris.
Pour préparer la fête et leurs témoignages, les jeunes se sont inspiré de figures illustres ayant œuvré pour la paix : Martin Luther King et son combat contre le racisme, Nelson Mandela et sa victoire sur l’apartheid, ou encore Victor Hugo et sa lutte contre la peine de mort. Ils ont également raconté le travail quotidien des écoles de la paix de la Communauté de Sant'Egidio dans le monde : en particulier au Salvador, dans la région du Kivu (République démocratique du Congo) et dans un camp de réfugiés syriens au Liban.
Chants, musiques, danses, slams ont abondamment rythmé cette fête, exprimant cette joie de vouloir vivre ensemble dans plus de paix et plus de générosité.
Les jeunes ont voulu montrer ainsi qu’un chemin de construction de la paix continuait de se tracer dans l’histoire et qu’ils pouvaient être à leur tour des acteurs ou des bâtisseurs de paix.
C’est le cas de Cécile et de ses amis de Charenton qui, à travers leur amitié avec des sans abri du bois de Vincennes, contribuent à lutter contre l’indifférence et les violences faites aux personnes marginales.
C’est le cas des jeunes de la paix qui, par leurs sourires, apportent joie et espoir aux personnes âgées d’une maison de retraite de Paris, en y organisant régulièrement des moments festifs. Alors qu’ils sont eux-mêmes témoins ou victimes de la violence qui se diffuse dans la société française, ces jeunes de la paix découvrent qu’une amitié avec une personne différente est une façon de lutter contre la violence de la solitude et que, de plus, il s’agit d’une vraie richesse pour leur vie.
C’est donc un vrai vent d’espoir qui a soufflé ce dimanche, pour une centaine de jeunes parisiens : l’espoir d’un climat différent, moins violent, plus généreux, plus solidaire ; l’espoir que les jeunes de la paix ont commencé à transformer en réalité. En conclusion, et d’une seule voix, tous ont pu chanter : « Ensemble c’est possible, osons dire non ! Non à la violence ! »
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