Ils vivent dans des logements de fortune, souvent des maisons abandonnées, et ont besoin de tout.
Dans la grande école des pères salésiens, grâce notamment à la contribution de la Communauté de Sant'Egidio, près de 300 d'entre eux ont été accueillis : ils peuvent étudier, mais aussi recevoir de la nourriture et des vêtements. Depuis quelque temps, en outre, des cours d'anglais ont commencé pour les parents afin de favoriser leur intégration.
Presque tous sont chrétiens. Le pape François, en visite à Istanbul il y a quelques jours, a voulu rencontrer un groupe de ces enfants réfugiés.
Ils ont aujourd'hui des visages souriants, mais quand on leur demande d'où ils viennent, on devine des histoires dramatiques : "je suis d'Erbil", "je viens d'Alep". Les enseignants sont eux aussi de jeunes réfugiés, et ils nous aident à parler avec eux.
Le 16 décembre, en effet, les enfants ont reçu la visite d'un groupe d'amis italiens de la Communauté de Sant'Egidio. Certains sont des visages connus pour les enfants : Andrea Riccardi et don Marco Gnavi les ont déjà visités il y a quelques mois et c'est d'ailleurs à cette occasion que la Communauté a commencé à aider le padre Andrés dans cette œuvre d'accueil : en leur fournissant au début les repas, puis en contribuant à améliorer les structures de l'école.
Le vieux sol carrelé de la cour, tout défait, sera bientôt remplacé par un nouveau. Le matériel a déjà été acheté et sera bientôt installé, pour offrir aux enfants un lieu où jouer, faire du sport, vivre une vie d'enfant comme de juste, loin des horreurs de la guerre dont ils ont été les témoins.