Ce samedi 20 septembre 2014, leaders des principales religions du Bénin, membres de la société civile, hommes politiques et représentants du Ministère béninois de l’Intérieur chargé des cultes se sont retrouvés au siège de la Communauté de Sant’Egidio à Cotonou, pour rester en communion avec la rencontre internationale de prière pour la paix d’Anvers qui a eu lieu au début de ce mois. On pouvait noter la présence effective du Président des religions endogènes du Bénin et du chargé du dialogue interreligieux de l’archidiocèse de Cotonou.
Joignant leurs voix à l’appel de paix de la Communauté, les imams des mosquées centrales de Cadjehoun Youssouf Ligaly (Cotonou) et d’Agori (Calavi), Bourkari Moutawakil ont affirmé avec forte conviction que le nom de Dieu est paix et qu’aucune violence ne peut s'exercer au nom de l’Islam. Pour El Hadj Boukari, « Boko haram, dont la menace pèse sur nous au Bénin, agit non pas au nom de l’Islam mais par intérêt et, pour cela, ces genres de rencontres sont capitales pour nous préserver de ces dérives».
Stigmatisant une autre forme de violence, le pasteur Onibon Albert de l’Eglise protestante méthodiste parle du lynchage comme une plaie de la société, une question sur laquelle la Communauté travaille déjà au Bénin depuis une décennie.
La rencontre s’est achevée par la signature d'un appel à la paix et le lâcher d’une colombe, signes de l’engagement de toutes les confessions religieuses à travailler de concert avec la Communauté pour la préservation de la paix.
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